Saison 2018-2019

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Samedi 29 septembre à 20h          

Texte Dennis Kelly

Mise en scène Antonin Chalon

Avec Marie Petiot, Xavier Guelfi

Répétition publique – Spectacle gratuit

Compagnie Cabotine

Dans un bunker souterrain coupé du monde extérieur à la suite d’une attaque terroriste se joue un « pas de deux » entre Mark et Louise, enfermés ensemble hors du temps. C’est ici que peuvent ressurgir les instincts ancestraux, le rapport de force originel entre un homme et une femme : désir, lutte de territoire, pouvoir du bourreau sur sa victime qu’il affame, menace et manipule. Jamais manichéen, Dennis Kelly explore avec virtuosité les combinaisons possibles de ce duo à la vie à la mort.

Dans notre monde marqué par les attentats, After the end résonne d’échos douloureusement contemporains.

 

 

 

L’île de Tulipatan Théâtre Benoît XII

Théâtre Benoît XII

Jeudi 18 octobre à 20h30

Livret de Chivot et Duru, musique de Jacques Offenbach

Mise en scène Guillaume Nozach

Avec Laetitia Ayrès, Alexis Mériaux, Nicolas Bercet, Hervé Roibin, Dorothée Thivet,

Jeyran Ghiaee (piano) et Maëlise Parisot (violoncelle)

DreamDust Production

L’action de cette délicieuse opérette, située dans une île coupée du monde et figée dans le temps, développe un des thèmes favoris d’Offenbach, le pouvoir et ses dérives. Mais au-delà de cette parodie à laquelle l’auteur a habitué son public, il s’agit également d’une fable sur le genre qui malmène joyeusement les frontières entre les femmes et les hommes et s’achève dans un joyeux finale, proche d’un plaidoyer féministe.

De la première scène à la dernière, c’est un crescendo formidable dans l’éclat de rire. (Le Figaro, automne 1868)

 

Bal littéraire

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Dimanche 11 novembre à 18h

Avec Nathalie Fillion, Riad Gahmi, Samuel Gallet, Julie Ménard, Gwendoline Soublin

La Coopérative d’Écriture

Pour la deuxième année consécutive la Chartreuse de Villeneuve propose une soirée festive organisée selon une règle du jeu originale. Cinq auteurs sur scène livrent à plusieurs voix une histoire qu’ils ont écrite à dix mains la veille, élaborant ensemble une fable à partir de la même contrainte d’écriture : chacun des dix épisodes doit se terminer par le titre du morceau qui suit.

Sur le thème, cette année, de Polar et gourmandises, les spectateurs sont invités à écouter chaque texte et à danser sur chaque morceau !

 

Je ne marcherai plus dans les traces de tes pas

Théâtre Benoît XII

Mercredi 14 novembre à 20h30

Texte de Alexandra Badea – Mise en scène Vincent Dussart

Avec Roman Bestion, Juliette Coulon, Xavier Czapla, Laetitia Lalle Bi Bénie

Compagnie de l’Arcade – Coproduction : FATP

Trois sociologues, chercheurs universitaires, entreprennent un voyage d’études en Afrique de l’Ouest pour étudier les impacts des programmes humanitaires : un chef de projet, une femme expérimentée mais encore non reconnue, une jeune femme originaire du pays visité. Entre rapports de pouvoir, jeux de domination et combats d’idées, les alliances se nouent et se dénouent. Chaque personnage plonge dans les souvenirs traumatiques de l’enfance.

Trois hontes se dissimulent derrière des boucliers : la honte de ne pas être à la hauteur, la honte d’être, la honte sociale de ses origines.

 

Edmond

Théâtre Benoît XII

Mardi 4 décembre à 20h30

Texte et mise en scène Alexis Michalik

Avec Gauthier Battoue, Jacques Bourgaux, Éric Pucheu (ou Adrien Melin), Ary Gabison, Nathan Dunglas, Augustin Ruhabura, Éric Mariotto, Christophe Canard (ou Vincent Viotti), Alice Alright, Fannie Outeiro (ou Juliette Lamboley), Fabienne Galula (ou Sandra Dorset), Valérie Baurens (ou Cathy Arrondel)

ACME et LEGENDE

Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais il a déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : Cyrano de Bergerac.

« une épopée débridée. Un bijou… Deux heures d’un spectacle jubilatoire… » (Le Parisien Magazine). « Du théâtre populaire de haute qualité. » (Armelle Héliot, Le Figaro)

 

Une bouteille à la mer

Théâtre Benoît XII

Jeudi 17 janvier à 20h30

D’après Valérie Zenatti – Mise en scène Camille Hazard

Avec Éva Freitas et Aurélien Vacher

Compagnie de briques et de craie

Jérusalem, septembre 2003. Dans un climat de guerre perpétuelle, Tal ne comprend pas les attentats, les explosions, les opérations militaires… Elle aimerait pouvoir partager ses doutes, dialoguer avec quelqu’un de son âge, avec une Palestinienne par exemple, qui habiterait de l’autre côté du mur. Elle décide d’écrire une lettre, qu’elle enferme dans une bouteille et que son frère, en service militaire à Gaza, ira jeter à la mer. Ce jour-là, Naïm, un jeune Gazaoui, est étendu sur le sable, il est en train de rêver de liberté quand un objet pointu le fait sortir de sa torpeur. Et il trouve la bouteille… Dans le tumulte des attentats, des haines et des promesses de vengeance, les deux adolescents parviennent à créer une bulle de silence dans laquelle ils vont apprendre à dialoguer, à s’écouter, à se respecter.

Une pièce « d’une belle et efficace simplicité » (Ludivine Picot, La Revue du spectacle)

 

L’affaire Dussaert

Théâtre Benoît XII

Mercredi 27 février à 20h30

De et par Jacques Mougenot

Scène & Public

Une personnalité étonnante que celle de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien, initiateur du mouvement vacuiste dans les années 80, dont la dernière œuvre suscita tant de controverses au sein du monde culturel et politique (un fait quasiment passé sous silence à une époque très occupée par la guerre du Golfe).

Dans un monologue singulier en forme de pseudo-conférence Jacques Mougenot aborde avec humour le thème de l’art d’avant-garde et de ses abus, mêlant satire et comédie, cocasserie et gravité, pertinence et impertinence.

« Il n’est pas mauvais de temps en temps – comme Yasmina Réza l’a fait avec Art – de savoir se moquer de certaines exagérations. » Un « humour vraiment ravigotant ». (Jean-Luc Jeener, Le Figaro)

 

Bajazet

Opéra Confluence

Mercredi 20 mars à 20h30

Texte Jean Racine

Mise en scène Éric Ruf

Avec Alain Lenglet, Clotilde de Bayser, Laurent Natrella,

Anna Cervinka, Rebecca Marder et Cécile Bouillot

Comédie-Française

Éric Ruf, administrateur général de la Comédie-Française, met en scène les comédiens de la Troupe dans l’une des tragédies les moins jouées de Racine, Bajazet. C’est dans l’univers confiné du sérail, lieu de l’intime par excellence, que Racine mêle complot politique et complot amoureux. Se sentant en disgrâce, le grand vizir Acomat conspire pour que le frère d’Amurat, Bajazet, devienne sultan. Il imagine une rencontre entre ce dernier et Roxane afin qu’elle tombe amoureuse et qu’il accède au titre.

« Quoique le sujet de cette tragédie ne soit encore dans aucune histoire imprimée, il est pourtant très véritable. C’est une aventure arrivée dans le sérail, il n’y a pas plus de trente ans, M. le comte de Cézy était alors ambassadeur à Constantinople. […] il y a quantité de personnes à la Cour qui se souviennent de les lui avoir entendu conter lorsqu’il fut de retour en France. » (Jean Racine, Première préface à Bajazet)

 

Un cœur simple

Théâtre Benoît XII

Mardi 23 avril à 20h30

D’après Gustave Flaubert – Mise en scène Xavier Lemaire

Avec Isabelle Andréani

Compagnie Les Larrons

Situé dans la Normandie du XIXe siècle, Un cœur simple, dérivé de la nouvelle homonyme de Gustave Flaubert, retrace l’histoire de la servante Félicité, une figure touchante qu’Isabelle Andréani incarne avec toute la force émotionnelle et lumineuse qu’on lui connaît.

Le personnage de Félicité, sa bienveillance, sa naïveté, sa pudeur, sa bonhomie, ses joies et ses douleurs, sont le fil conducteur du spectacle ; la langue de Flaubert, sublime et fluide, enchante par sa magie ; et l’adaptation théâtrale, simple mais pleine de force visuelle et sonore, emmène le spectateur en voyage.

Une alchimie complexe qui apparaît au spectateur simple comme un cœur simple !

 

Un fil à la patte

Théâtre Benoît XII

Mardi 7 mai à 20h30

Texte Georges Feydeau

Mise en scène Charlotte Lequesne

Avec Margaux Conduzorgues, Mathieu Dallongeville, Laurent Grima, Johanna Guttierrez, Clara Leduc, Florian Lemay, Charlotte Lequesne et Max Millet

Compagnie Les Polycandres

Avec Un fil à la patte, Feydeau nous invite à une comédie de mœurs où plusieurs mondes se croisent et où les défauts humains s’entrechoquent. Ce qui semble être un drame devient un véritable ballet burlesque.

La pièce est ici transposée dans les années 80. Ainsi la diva prend des allures de Dalida, la baronne des airs de Lady Di, le Figaro devient Paris Match, et, bien entendu, l’univers musical est celui de l’époque. Sans jamais craindre de déborder vers un vaudeville facile et vulgaire, on assiste à un défilé de personnages hauts en couleurs, dépassés par des événements imprévus et où la cadence faiblit jamais !

La volonté de la compagnie : mettre au goût du jour les classiques et faire résonner leurs propos dans un contexte modernisé.