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ÉVÈNEMENT ATP !

Les ATP fêtent leurs 70 ans

le samedi 18 mai 2024

à la Fabrica

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23 février 2024

Pierette DUPOYER rencontre les spectateurs après la représentation

LOUIS BRAILLE,

Au delà des yeux clos.

CONFÉRENCE DE PRESSE 

PRÉSENTATION DE LA SAISON 2023-2024

Ce matin du 7 septembre 2023, la presse ainsi que les spectateurs étaient conviés à la salle Benoît XII (où ont lieu les spectacles ATP) pour la présentation de la saison à venir

La présidente Bernadette REY-FLAUD à décrit brièvement chaque pièce du programme, une dizaine en tout, huit dans l’abonnement, deux en option, l’ensemble accompagné d’extraits vidéo.

Serge BARBUSCIA du théâtre du Balcon est venu présenter le spectacle “LE FOSSÉ” (option) du  Mercredi 18 Octobre 2023 à Benoît XII

L’ensemble du programme   ICI

FORUM DES ASSOCIATIONS LE 3 SEPTEMBRE 2023,

AVIGNON, ÎLE DE LA BARTHELASSE

Bernadette REY-FLAUD et Roland WERLÉ y ont présenté la saison 2023-24

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Melly PUAUX

HOMMAGES À MELLY PUAUX

Les ATP sont en deuil. Melly Puaux qui accompagna l’association pendant plus de 50 ans, membre précieux de notre conseil d’administration, nous a quittés le 2 janvier dernier pour rejoindre Paul, son vœu le plus cher depuis la disparition en 1998 de celui dont elle partagea avec enthousiasme les généreux engagements et les lourdes responsabilités.

Secrétaire du Festival dès 1967, discrète et modeste mais rayonnante et d’une efficacité exceptionnelle, elle accomplit dans l’administration des tâches essentielles, étant au fait de tout et agissant sur tous les fronts. Pendant plus de 30 ans elle est aux côtés de Paul, dans les bureaux du Festival, dans leurs périples les plus lointains, active, attentive, rigoureuse, stricte sur sa place et son rôle. Elle fonde avec lui la Maison Jean Vilar, participe aux ATP et le seconde avec énergie dans toutes ses entreprises.

Après le cataclysme que fut pour elle le décès de Paul, surmontant son désespoir, elle reprend le flambeau et, vivante mémoire du Festival, elle revendique le Droit de Mémoire(S),qui sera le titre du recueil de témoignages publié en 2008.Elle accomplit sa mission de transmission par des publications qui font date sur Jean Vilar, le théâtre populaire, Paul Puaux…, des interventions en milieu scolaire et universitaire, des conférences publiques…Pendant trois ans elle assure brillamment, à l’université d’Avignon un cours de Master, dans le cadre du laboratoire de Théâtre, communicant à son auditoire captivé sa passion et son savoir, à titre bénévole, refusant toute rémunération.

Aux ATP, nos abonnés se souviennent avec émotion du bord de scène qu’elle anima sur les Notes de Services de Jean Vilar où ressurgit, toujours vivant, par des anecdotes inédites, le temps héroïque du TNP. Toujours fidèle aux ATP, son dernier ouvrage, en 2018, Les Amis du théâtre populaire hier et aujourd’hui, leur est consacré, publié à compte d’auteur, dans le droit fil d’une rectitude sans concession.

Femme de conviction, passionnément attachée à l’éthique de Jean Vilar – « la liberté d’esprit et de l’esprit » – elle défendit avec une détermination sans faille les grands principes du service public, au théâtre, dans sa carrière professionnelle, au cours d’une vie de combats généreux, d’engagements courageux et de résistance contre les perversions de la société. Figure exemplaire, authentique Mère Courage, par sa rigueur intellectuelle, sa force morale, son indéfectible fidélité à ses engagements, elle montre, en ces temps incertains, la route à suivre : « continuer », c’est le dernier mot de La Danse de mort de Strindberg, que Vilar aimait à citer.

Bernadette Rey-Flaud Alphandéry, Présidente des ATP d’Avignon

Melly Puaux  avec Bernard Faivre d’Arcier, Directeur du Festival d’Avignon (1980-1984 & 1993-2003)

 

Témoignages

Cécile Helle, Maire d’Avignon

C’est avec une très grande tristesse que je viens d’apprendre le décès de Melly Puaux, survenu ce 2 janvier 2021.

Au nom des Avignonnais et de tous les amoureux de la culture et du rêve poursuivi par Jean Vilar autour du « Miracle d’Avignon », je souhaite rendre un hommage sincère et ému à cette grande dame de la culture, fondatrice de la Maison Jean Vilar avec son mari Paul Puaux et historiographe de Jean Vilar, comme elle aimait le rappeler.

Une figure incontournable du Festival d’Avignon, toujours disponible pour partager avec chacun et chacune toutes les petites histoires qui composent aujourd’hui la grande histoire de cette incroyable aventure humaine et artistique, que nous connaissons tous et qui fonde notre patrimoine culturel.

Jusqu’aux derniers instants, Melly Puaux ne cessa jamais de défendre l’idée d’un théâtre populaire pour tous, œuvrant avec une énergie débordante et une précision sans faille à conserver la mémoire de ce qui est devenu notre miracle commun, marquant à jamais notre cité. Un héritage que nous nous devons de continuer à faire briller et évoluer, qui nous éveille et nous élève.

Armelle Héliot, journaliste et critique de théâtre française

Melly Puaux, la mémoire d’Avignon

 Elle avait débuté avec Chéreau et Vincent avant de devenir, auprès de son mari Paul Puaux, la sentinelle d’une époque glorieuse. On lui doit de nombreux ouvrages. Elle s’est éteinte à 77 ans.

À côté de Paul, si grand, comme un bel arbre des Cévennes, Melly Puaux semblait petite. Ils ne se quittaient pas. Un couple, un duo de travail. Des années, ils ont œuvré ensemble. Ils ont bâti la Maison Jean-Vilar, un des lieux les plus vivants d’Avignon et aussi des festivals car, si Paul Puaux succéda à la direction de la manifestation, à Jean Vilar, il ne fit jamais rien sans que Melly fût là. Associée intellectuellement et puissamment influente, cette femme pas comme les autres, s’est éteinte le 2 janvier 2021 dans sa chère maison de Prat-Souteyran, en Lozère.

C’est là qu’elle vivait presque complètement depuis plusieurs saisons. L’appartement de la rue de Provence, joli grenier de bohème, riche de souvenirs, de documents, elle l’avait encore occupé ces derniers temps, coincée par des ennuis de santé un moment. Mais, à Paris, elle n’était pas heureuse, malgré quelques amis et la chaleur de l’entourage de l’immeuble. Pas plus qu’elle ne l’était à Avignon, où elle possédait un charmant pied-à-terre. Mais elle mettait son honneur à n’y séjourner qu’hors saison, hors saison du Festival, surtout.

Peu dire que cette femme intelligente et sans doute trop sensible, était en délicatesse avec la Cité des Papes et ses institutions principales. Tout la blessait.

Il y a plus de cinquante ans, Melly Touzoul était comédienne. Une Gelsomina, avec ce visage rond et ce regard vif et candide à la fois. Elle fait alors partie de la légendaire troupe du Lycée Louis-le-Grand avec Patrice Chéreau, qui dessine et imagine des décors, et Jean-Pierre Vincent, qui met en scène. On la voit sur toutes les photographies de l’époque. Maquillages très blancs, parfois. Ils ont vingt ans et quelque. Ils ont du succès. Chacun va suivre sa propre voie.

Melly Touzoul va très vite s’ancrer à Avignon. Elle gagne sa vie en travaillant pour la municipalité, dès 1967. La jeune femme est mise à disposition du Festival. Elle est secrétaire permanente. Elle va devenir la mémoire vive de l’histoire du Festival. Elle connaît tout, et tout le monde. Elle est passionnée et très rigoureuse.

En 1977, elle épouse Paul Puaux (divorcé d’un premier mariage en 41) à la Mairie du XIXe, à Paris, face aux Buttes-Chaumont. Mais leur passion, c’est le sud. Paul Puaux est né en Ardèche. D’un côté et de l’autre du Rhône, très au sud, c’est là qu’est leur destin. Paul, né le 25 août 1920, était devenu, comme son père, instituteur. Pendant la guerre, il est résistant, très engagé et adhère au Parti Communiste. Il y sera sa vie durant fidèle, même s’il prend parfois ses distances. Il ne quitte l’Éducation Nationale qu’en 1967 pour devenir administrateur permanent du Festival.

En 1972, Melly Touzoul publie, avec Jacques Téphany, époux de Dominique Vilar, la fille du sage de Sète, et futur directeur de la Maison Jean-Vilar, un ouvrage à la gloire du fondateur : Jean Vilar, mot à mot (Stock/Théâtre Ouvert éditeurs). Ce sera l’une des grandes œuvres de Melly Puaux : dans l’administration du Festival, elle s’occupe des archives, de la documentation, de la diffusion. C’est un Data Center à elle toute seule. Une encyclopédie savoureuse. Car, en parallèle à ces austères travaux, elle va accompagner Paul dans le monde entier, d’au-delà du rideau de fer aux États-Unis, de Chine au Japon. Elle connaît tout, elle retient tout. Et ils ont vécu d’inénarrables aventures. Diplomatiques, artistiques, personnelles. Dommage que Melly Puaux n’ait jamais raconté ces histoires-là. Mais elle avait le sens de l’État, du service public. Même si elle s’était parfois beaucoup amusée, elle n’en faisait pas gloriole et elle était très vigilante et stricte. Mais à son initiative et grâce à son savoir, des ouvrages très précieux ont été publiés. Nous reproduisons en note la liste que la Maison Jean-Vilar a publiée cet après-midi, en annonçant la mort de Melly Puaux.

Avec Paul, elle donna vie à la Maison Jean-Vilar. Installée à l’Hôtel de Crochans, au pied du palais, le bâtiment rassemble une antenne du département des spectacles de la Bibliothèque nationale de France et les archives du Festival et celles, plus particulièrement, de Jean Vilar. Melly n’y eut jamais de poste officiel. Mais elle y travailla avec une énergie rayonnante. À la mort de Paul Puaux, le 27 décembre 1998, elle n’avait donc plus aucune raison légale d’y demeurer et cela lui fit beaucoup de chagrin. Comment comprendre, lorsque depuis 1967, on a travaillé à la vie du Festival, de ne plus être associée à cette institution de « Maison Jean-Vilar » que l’on a contribué à faire naître, avec le soutien des tutelles ? Mais c’est ainsi. Avec ses amis d’Avignon, Jean Autrand, décédé il y a plusieurs années, ou le Père Chave, mort lui aussi, plus récemment, avec Bernadette Rey-Flaud, universitaire qui fait toujours beaucoup pour le théâtre, avec tous ceux qui sont les CEMEA, ceux qui sont les héritiers de l’éducation artistique de l’après-guerre, Melly Puaux continuait de converser, de débattre, de se souvenir et d’imaginer l’avenir. […]

Olivier Py, Directeur du Festival d’Avignon

Avec Melly Puaux disparaît une conscience du théâtre. Elle partageait avec Paul Puaux une éthique inébranlable de la démocratisation culturelle. Elle savait convaincre avec délicatesse et intelligence. Sa vie aura été dédiée à cette forme d’art si souvent incomprise qu’on appelle le théâtre populaire. L’exigence le disputait chez elle à l’humour. Témoin d’une des plus grandes aventures de l’histoire de l’art, elle en portait le souvenir non pas dans la nostalgie mais dans l’espérance en l’avenir. Bien sûr Avignon se souviendra de sa présence nécessaire et, quant à moi, de la manière dont elle m’a encouragé et soutenu durant la générale du Visage d’Orphée.

Un moment de silence s’impose. Melly aurait préféré, je crois, à toute commémoration la poursuite de son combat, du combat d’Avignon, et du nôtre désormais.

Nathalie Cabrera, Maison Jean Vilar

Nous avons l’immense regret de vous faire part du décès à 77 ans de Melly Puaux, survenu le 2 janvier 2021 dans sa maison de Prat-Souteyran (Lozère).

Au côté de Paul Puaux de 1971 à 1998, puis jusqu’au début des années 2000, Melly a œuvré, avec un dévouement infini, à la mémoire de Jean Vilar et du Festival d’Avignon, et au rayonnement de la Maison Jean Vilar.

Ancienne comédienne, qui débuta dans la troupe de Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent au Lycée Louis-le- Grand, Melly Touzoul rejoint le Festival d’Avignon en 1967 au poste de secrétaire permanente. Elle épouse Paul Puaux en 1977 et l’accompagne étroitement dans son action jusqu’à sa mort en 1998.

À la Maison Jean Vilar, Melly Puaux prend particulièrement en charge les archives personnelles de Jean Vilar tout en collectant nombre d’archives et de témoignages des collaborateurs de Vilar.

Par ses nombreux ouvrages, par les expositions et rencontres à la Maison Jean Vilar et par le lien qu’elle a créé avec des artistes, chercheurs et responsables culturels, elle a su construire des outils essentiels pour transmettre une histoire à laquelle elle était passionnément attachée.

Sa vie durant, Jean Vilar a œuvré pour un théâtre populaire. À son tour, le travail de Melly Puaux a été déterminant quant à la transmission et à l’accessibilité de l’œuvre de Jean Vilar et de ses collaborateurs.

Jacques Olivier Durand, écrivain, homme de théâtre

Bien sûr, il y avait Paul dont elle disait : « Il était tout dans ma vie ».

Mais derrière, toujours, il y avait Melly, présente, discrète, attentive, efficace.

À la direction du Festival d’Avignon, mais plus encore sans doute à celle de La Maison Jean Vilar où elle a beaucoup, beaucoup œuvré, refusant titres et honneurs, mais où elle veillait à ce que l’esprit insufflé par Paul et l’exigence de la ligne de conduite qu’il avait tracée soit respectés. Elle se battit jusqu’au bout, bec et ongles, pour qu’il en fût ainsi.

Dans un de ses derniers courriers, envoyé de leur Lozère chérie, elle m’écrivait : « Nous devons nous battre pour que l’âme de La Maison et les valeurs que nous avons toujours défendues avec Paul, demeurent ».

Ainsi était Melly, fidèle, déterminée, généreuse, battante, coriace même dans ses combats. Sentinelle exigeante. Femme de convictions. Femme de l’ombre lumineuse.

Liste des ouvrages :

Mot pour mot / Jean Vilar, textes réunis et présentés par Melly Touzoul et Jacques Téphany, Paris, Stock, 1972.

« Lorenzaccio », mises en scène d’hier et d’aujourd’hui, exposition, Avignon, Maison Jean Vilar, 1979 ; catalogue par Monique Cornand et Melly Puaux, Paris, Bibliothèque nationale, Département des arts du spectacle, 1979.

Jean Vilar : du tableau de service au théâtre, notes de service de Jean Vilar rassemblées par Melly Puaux, Louvain, Cahiers théâtre Louvain, 1985.

Théâtre citoyen : du Théâtre du peuple au Théâtre du soleil, texte de Pascal Ory ; choix de citations et d’illustrations par Melly Puaux, Association Jean Vilar, 1995.

L’aventure du théâtre populaire : d’Épidaure à Avignon, Melly Puaux, Paul Puaux, Claude Mossé, Monaco-Paris, Éd. du Rocher, 1996.

Paul Puaux, l’homme des fidélités, Association Jean Vilar, 2000.

Georges Wilson : travail de troupe (1950-2000), Avignon, Association Jean Vilar, 2001.

Honneur à Vilar, sous la direction de Melly Puaux et Olivier Barrot, Arles, Actes Sud-Papiers, 2001.

Jean Vilar par lui-même, Association Jean Vilar, Avignon, Maison Jean Vilar, 2003.

Droit de mémoire(s), Avignon années 1970, de Melly Puaux, illustrations Desclozeaux, 2008.

Les Amis du Théâtre Populaire hier et aujourd’hui…, coordination Melly Puaux, Montreuil, Association Théâtre Populaire, 2017.

 

 

 

 

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Abonnement / Adhésion / Billetterie

Tarif général, abonnements, adhésion à la FATP 2023-2024

Cette année la saison des ATP d’Avignon propose 10 spectacles :

  • 8 spectacles ATP joués au Théâtre Benoît XII
  • 2 spectacles en option, l’un en partenariat avec le Théâtre du Balcon, l’autre en partenariat de longue date avec le Théâtre La Garance-Scène Nationale de Cavaillon.

Abonnements, billets, et règlement possible en ligne sur helloasso :

https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

Tarifs individuels des 8 spectacles ATP

Tarif général : 20 euros

Membres d’une collectivité (association, comité d’entreprise) ayant adhéré à la FATP : 15 euros

Minima sociaux : 10 euros

Scolaires, étudiants, titulaires du Pass Culture ou du Patch Culture : 5 euros

Abonnements à la Saison (options non comprises)

L’abonnement permet de bénéficier de tarifs très compétitifs.

  • Abonnement aux 8 spectacles ATP (en début de saison seulement)

Adultes : 88 euros

Minima sociaux : 56 euros

  •  Abonnement à 5 spectacles ATP

Adultes : 60 euros

Minima sociaux : 40 euros

Outre le prix très attractif des spectacles, s’abonner permet de réserver les spectacles en option à un prix préférentiel dès l’ouverture de la Saison, mais aussi de bénéficier d’un tarif réduit à tous les spectacles de la Scène Nationale de Cavaillon, des ATP de France, ainsi que du tarif Collectivités pour le Festival In d’Avignon.

Options (réservées aux abonnés et aux adhérents) :

Option Le Fossé (Le Balcon)                                                                          16 €

Option  Carmen (La Garance Cavaillon)                                                Complet

Adhésion à la FATP (Fédération des Associations du Théâtre Populaire)

L’adhésion à la FATP à titre individuel permet de bénéficier du tarif réduit de 15 € à tous les spectacles des ATP de France, ainsi que du tarif Collectivités pour le Festival In d’Avignon.

Pour les abonnés, l’adhésion de soutien est facultative.

Adhésion de soutien abonnés :                                        10 euros

Carte d’adhésion individuelle :                                        20 euros

Carte d’adhésion Collectivités (comités d’entreprises, associations, etc.) :    55 euros

Bulletin à télécharger et à retourner à :

ATP, 4, Allée François Rude 84000 AVIGNON

Abonnements, billets, et règlement possible en ligne sur helloasso :

https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

 

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Programme 2023 – 2024

Les spectacles de la saison 2023 – 2024 ont lieu au Théâtre BENOÎT-XII, 12 rue des Teinturiers et commencent à 20 heures

Abonnements possibles (saison 2024-2025) par courrier ou ici :  https://www.helloasso.com/associations/amis-du-theatre-populaire-d-avignon/evenements/adhesion-a-la-fatp

Billets pour le prochain spectacle ICI

   Prochain spectacle :

Jeudi 28 mars 2024 à 20 h                                                        Théâtre Benoît XII

“L’Avare et ses calebasses”

d’après Molière

Durée : 1 h 15

Cinq comédiens-danseurs-musiciens-conteurs de la compagnie Marbayassa, une des compagnies majeures du Burkina Faso, interprètent de façon magistrale, joyeuse, étonnante, la célèbre pièce de Molière. Ces acteurs, en effet, aiment se jouer des codes en interprétant de grands classiques du théâtre français en costumes burkinabés. La transposition dans un contexte africain – Ouagadougou – où les chants et danses s’invitent avec facétie, donne à nos classiques un relief inédit, tout en soulignant le caractère universel des grands thèmes abordés.

La calebasse est un « ustensile » capital en Afrique de l’ouest, un véritable symbole. Harpagon cache son trésor dans ses calebasses. Elles deviennent obsessionnelles, comme la cassette de l’œuvre originelle.

Texte et mise en scène : Guy Giroud ; Avec Monique Sawadogo, Jules Sogira Gouba, Wilfrid Ouedraoga, Bachir Tassembedo et Djoufo Traoré

Compagnie Marbayassa

 


Saison 2023-2024

Lundi 9 octobre 2023 à 20 h                                      Théâtre Benoît XII

“La Nuit des rois”

                                                                                                          D’après Shakespeare

Lors d’une tempête suivie d’un naufrage deux jumeaux, Viola et Sébastien, sont séparés. Chacun pense que l’autre a péri en mer. Une fois arrivés, chacun de leur côté, en Illyrie, Viola se travestit en homme pour découvrir le pays et rencontre Orsino dont elle tombe amoureuse ; or lui-même est épris d’Olivia et les choses se compliquent. En bref : Olivia est amoureuse de Césario qui est amoureuse d’Orsino qui est amoureux d’Olivia… sans parler des autres personnages ! Récapitulation charmante de tous les sujets comiques chers à l’auteur.

Six comédiens talentueux parlent d’amour par la voix de Shakespeare, dans un tourbillon festif ponctué de musique actuelle, interprétée sur le plateau par les comédiens eux-mêmes.

Un théâtre de troupe, populaire et singulier qui, au sein de notre monde confus, invoque la tradition pour mieux la renouveler.

Mise en scène : Benoît Facerias. Avec Pierre Boulben, Céline Laugier, Benoît Facerias, Joséphine Thoby, Ugo Pacitto et Arnaud Raboutet

Compagnie Les Lendemains d’Hier

 

Mercredi 18 octobre 2023 à 20 h                              Théâtre Benoît XII

Durée : 1 h 15

OPTION hors abonnement

“Le Fossé”

De Jean-Baptiste Barbuscia

Fable contemporaine aux influences multiples, Le Fossé dépeint les inégalités grandissantes de notre société et aborde les sujets les plus violents avec une légèreté désopilante. Faut-il creuser ou ne pas creuser ? On ne peut s’empêcher de penser à En attendant Godot de Beckett, d’autant plus que les deux textes commencent par le même mot : rien. Ce rien sur lequel il faut bâtir l’histoire, ce rien qui annonce le vide, l’absence…

Mais alors que le XXe siècle de Godot était encore rempli d’utopies, de rêves et d’espoir…, Le Fossé embrasse un XXIe siècle qui s’annonce comme une fin. Il faut donc résister.

Une comédie désabusée qui questionne notre société en déclin.

Texte : Jean-Baptiste Barbuscia ; Mise en scène : Serge Barbuscia, avec Xavier Coppet, Alice Faure, Fabrice Lebert, Charlotte Adrien et Laurent Montel

Compagnie Serge Barbuscia

 

Mardi 14 novembre 2023 à 20 h                             Théâtre Benoît XII

“Les Travailleurs de la mer”

D’après Victor Hugo

Durée : 1 h 20

Les Travailleurs de la mer raconte la lutte héroïque de Gilliat, marin solitaire de Guernesey, pour extraire, de l’épave d’un bateau à vapeur, des machines encore intactes et obtenir ainsi la main de la belle Déruchette dont il est amoureux. S’engage alors une bataille épique contre l’océan, la tempête, une pieuvre, mais aussi contre lui-même. Si sa ténacité a raison de tous les obstacles, la lutte sera vaine, la jeune fille en aimant un autre.

 

 

 

 

 

C’est en exil à Guernesey que Victor Hugo écrit ce roman qui développe les thèmes essentiels de son œuvre : contraste entre passions et situations, idéal de générosité poussée jusqu’au sacrifice. Les rêves de Gilliat sont aussi les siens

Mise en miroir de deux hommes battus par l’histoire et les embruns de la vie, cette fresque est une lettre d’amour adressée à l’humanité, jetée comme une bouteille à la mer.

Mise en scène et interprétation : Paul Fructus

Production Le Temps de Dire – Sea Art

 

Jeudi 30 novembre 2023  à 20 h                         Théâtre La Garance

                                                                                        Scène nationale de Cavaillon

OPTION hors abonnement pour abonnés et adhérents

“Carmen.”

Durée : 2 h

Après Phèdre ! et Giselle…, François Grémaud poursuit son travail de déconstruction et de relecture des classiques du spectacle vivant avec l’opéra de Bizet, Carmen. Cet opéra, qui met en scène une femme défiant les mœurs de son temps, fit scandale à l’époque.« Mon intention », explique François Gremaud, « est tout entière contenue dans ce titre ». Car l’héroïne de Bizet n’est pas « le véritable sujet de ce spectacle.

 

 

 

 

Ce dernier se cache sous le point – ici, final – […] qui, nous rappelle le grammairien Jacques Drillon, « lorsqu’il est employé après des phrases brèves acquiert un pouvoir exclamatif ». Contrairement au point d’exclamation, il n’exprime pas « ouvertement l’étonnement, l’admiration, l’incrédulité. Il prête ces sentiments au lecteur, condamné à s’émerveiller […] il n’exprime pas : il provoque. »

Une ode à la liberté car, chante Carmen, « libre elle est née, libre elle mourra ».

Texte : François Gremaud, d’après Henri Meilhac et Ludovic Halévy, Mise en scène : François Gremaud, Musique : Luca Antignani, d’après Georges Bizet

Avec Rosemary Standley, Laurène Dif, Christel Sautaux, Tjasha Gafner, Célia Perrard, Héléna Macherel, Irene Poma, Sandra Borges Ariosa, Anastasilia Lindeberg, Bera Romairone et Sara Zazo Romero.

Production 2b company.

 

Jeudi 14 décembre 2023   à 20 h                          Théâtre Benoît XII

“La Foire de Madrid”

de Lope de Vega

Durée : 1 h 20

Comme chaque dernière semaine de septembre, en ce XVIe siècle espagnol, une grande foire envahit Madrid. Bravant repos et sommeil, de jeunes gens y flânent, cherchant à tirer le meilleur parti de ces quelques jours, partageant leur temps entre galanteries et larcins. Un couple s’en détache : Leandro et Violante. Leur coup de foudre les entraîne dans un tourbillon de quiproquos et d’intrigues amoureuses. Car Patricio, le mari de Violante, est un homme impulsif et violent ; quant à Claudio, époux d’une femme plus âgée que lui, il aspire à un peu de jeunesse…

 

Une brillante tragi-comédie du plus grand auteur dramatique du Siècle d’Or espagnol, adaptée et jouée pour la première fois en France selon une mise en scène très réussie, réglée comme une horloge.

Texte : Lope de Vega ; Mise en scène : Ronan Rivière, Musique : Manuel De Falla, Avec Laura Chétrit, Michaël Giorno-Cohen, Jérôme Rodriguez, Ronan Rivière, Luc Rodier, Hassan Tess, Amélie Vignaux, et au piano Olivier Mazal

Collectif Voix des Plumes et Lucernaire Diffusion

 

Mercredi 24 janvier 2024  à 20 h                          Théâtre Benoît XII

“Le Montespan”

D’après Jean Teulé

Durée : 1 h 35

En 1663, Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, et la charmante Françoise de Rochechouart, tombent fous d’amour et se marient. Mais les dettes s’accumulent et le Marquis doit absolument s’attirer les bonnes grâces du Roi-Soleil. Louis-Henri part donc en guerre pour Louis XIV, et se réjouit durant son absence que son épouse soit introduite à la cour auprès de la Reine. Mais c’est sans compter sur les appétits du Roi, car Françoise devient la nouvelle favorite.

 

Prêt à tout pour récupérer celle qu’il aime, Montespan déclare au monarque une guerre sans relâche, refusant les faveurs attachées à sa condition de cocu royal, et allant jusqu’à orner son carrosse de cornes gigantesques.

« Louis-Henri, être cocu, c’est la chance de votre vie… Ne la ratez pas, elle ne repassera pas. »

D’après Jean Teulé ; Adaptation : Salomé Villiers ; Mise en scène : Étienne Launey, avec Michaël Hirsch, Simon Larvaron et Salomé Villiers

Atelier Théâtre Actuel, le Théâtre de la Huchette, Louis d’Or Production et ZD Productions

 

Vendredi 23 février 2024 à 20 h                             Théâtre Benoît XII

Durée : 1 h 15

“Louis Braille, au delà des yeux clos”

À la suite d’un accident, Louis Braille (1809-1852) perd la vue à l’âge de cinq ans, mais il ne se laissera jamais aller au découragement. De l’institut spécialisé où ses parents l’ont placé il découvre, à l’âge de seize ans, un ingénieux système de lecture grâce auquel les non-voyants pourront avoir le moyen d’entrer dans le monde des livres et tout ce qu’il peut offrir de rêves et de connaissances : une véritable libération ! Un siècle plus tard sa dépouille est transférée au Panthéon.

Avec le talent que les habitués du Festival Off lui connaissent depuis quarante ans, Pierrette Dupoyet nous raconte avec émotion la vie de ce père de la lecture pour les non-voyants.

Six clous qui, judicieusement disposés, forment un code permettant aux aveugles de lire et d’écrire avec leurs doigts !!! l’invention d’un tout jeune homme dont la force d’esprit a transcendé le handicap.

Texte, mise en scène et interprétation : Pierrette Dupoyet

Compagnie Dupoyet Pierrette

 

Mardi 19 mars 2024 à 20 h                                      Théâtre Benoît XII

“Le Souper”

Durée : 1 h 20

Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, Wellington et les troupes coalisées sont dans Paris. La révolte gronde. Qui va gouverner le pays ?

Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Si le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Commence alors une négociation entre deux hommes puissants qui se détestent mais que les circonstances historiques condamnent à s’entendre.

Une démonstration de fourbe diplomatie, spirituelle et cynique… à l’aube de toute politique ?

Texte : Jean-Claude Brisville ; Mise en scène : Daniel et William Mesguich, avec Daniel et William Mesguich

Une production Miroir et Métaphore / Diffusion : Scène & Cies

 

Jeudi 28 mars 2024 à 20 h                                        Théâtre Benoît XII

“L’Avare et ses calebasses”

d’après Molière

Durée : 1 h 15

Cinq comédiens-danseurs-musiciens-conteurs de la compagnie Marbayassa, une des compagnies majeures du Burkina Faso, interprètent de façon magistrale, joyeuse, étonnante, la célèbre pièce de Molière. Ces acteurs, en effet, aiment se jouer des codes en interprétant de grands classiques du théâtre français en costumes burkinabés. La transposition dans un contexte africain – Ouagadougou – où les chants et danses s’invitent avec facétie, donne à nos classiques un relief inédit, tout en soulignant le caractère universel des grands thèmes abordés.

La calebasse est un « ustensile » capital en Afrique de l’ouest, un véritable symbole. Harpagon cache son trésor dans ses calebasses. Elles deviennent obsessionnelles, comme la cassette de l’œuvre originelle.

Texte et mise en scène : Guy Giroud ; Avec Monique Sawadogo, Jules Sogira Gouba, Wilfrid Ouedraoga, Bachir Tassembedo et Djoufo Traoré

Compagnie Marbayassa

 

Mardi 16 avril 2024 à 20 h                                      Théâtre Benoît XII

“Zoé”

Durée : 1 h 30

Zoé, fille unique d’un couple de comédiens, grandit avec un père atteint de troubles bipolaires. Entre jours de terreur et jours de merveille, elle tente de comprendre le monde et de devenir elle-même, aidée par les gens de l’extérieur : un copain de classe, un psy… La pièce est le récit d’une émancipation, plein de gouffres amers mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses qu’on puisse donner à un enfant, un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. Dans un monde fou, n’est-ce pas de la bouche des fous que sort la vérité ?

Sauver son père ou se sauver soi-même ? Une histoire intime, personnelle.

Texte et mise en scène : Julie Timmerman, Avec Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin

Production : Idiomécanic Théâtre

Crédits photographiques :

  • La Nuit des rois : © David Aries
  • Le Fossé : © Gilbert Scotti
  • Les Travailleurs de la mer : pas de crédits à mentionner
  • Carmen. : © Dorothée Thébert Filliger
  • La Foire de Madrid : © Ben Dumas
  • Le Montespan : © Cédric Vasnier
  • Louis Braille : pas de crédits à mentionner
  • Le Souper : © Pascal Gely
  • L’Avare et ses calebasses : photo « compagnie Marbayassa »
  • Zoé : © Vivianeroch.com
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Éditorial

La saison 2023-2024

À la veille de leurs 70 ans d’existence, les ATP d’Avignon affirment encore et toujours leur attachement à l’éthique de Jean Vilar en proposant un théâtre de qualité par le texte, l’interprétation et la mise en scène, étayé par une vraie culture à découvrir ou redécouvrir.

Ainsi reviennent Shakespeare avec La Nuit des rois, Lope de Vega avec La Foire de Madrid et Molière avec L’Avare, dans des interprétations innovantes, soulignant l’intemporalité de ces œuvres majeures auxquelles s’ajoute le verbe magnifique de Victor Hugo dans Les Travailleurs de la mer.

En point d’orgue, une approche originale des classiques est proposée en option à La Garance, Scène nationale de Cavaillon, où François Gremaud présente une déconstruction et une relecture de la Carmen de Bizet, dans le suivi de Phèdre !

L’écriture contemporaine tient une juste place dans la programmation avec Le Souper de Jean-Claude Brisville, brillamment interprété par Daniel et William Mesguich, Zoé de Julie Timmerman, coproduit avec la FATP, et Le Fossé, toute nouvelle création d’un jeune écrivain, Jean-Baptiste Barbuscia, témoin désabusé de son temps.

Enfin ne sont pas oubliés des spectacles qui, dans des tonalités très diverses, comique pour Le Montespan, grave pour Louis Braille, ouvrent le champ des connaissances, la petite et la grande histoire, partie incontournable de notre patrimoine.

À l’occasion du 70e anniversaire des ATP et en partenariat avec le Festival, la saison s’achèvera en mai par une journée festive et mémorielle qui rappellera l’histoire de l’association, née en 1954, son lien étroit avec le TNP, marqué par les deux sceaux jumeaux dessinés par Jacno, et le rôle décisif de ses fondateurs pour soutenir Jean Vilar, alors déterminé à quitter Avignon, permettant ainsi la pérennité du Festival.

Nous espérons vous retrouver nombreux pour ce moment privilégié !

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Saison 2018-2019

After the end

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Samedi 29 septembre à 20h          

Texte Dennis Kelly

Mise en scène Antonin Chalon

Avec Marie Petiot, Xavier Guelfi

Répétition publique – Spectacle gratuit

Compagnie Cabotine

Dans un bunker souterrain coupé du monde extérieur à la suite d’une attaque terroriste se joue un « pas de deux » entre Mark et Louise, enfermés ensemble hors du temps. C’est ici que peuvent ressurgir les instincts ancestraux, le rapport de force originel entre un homme et une femme : désir, lutte de territoire, pouvoir du bourreau sur sa victime qu’il affame, menace et manipule. Jamais manichéen, Dennis Kelly explore avec virtuosité les combinaisons possibles de ce duo à la vie à la mort.

Dans notre monde marqué par les attentats, After the end résonne d’échos douloureusement contemporains.

 

 

 

L’île de Tulipatan Théâtre Benoît XII

Théâtre Benoît XII

Jeudi 18 octobre à 20h30

Livret de Chivot et Duru, musique de Jacques Offenbach

Mise en scène Guillaume Nozach

Avec Laetitia Ayrès, Alexis Mériaux, Nicolas Bercet, Hervé Roibin, Dorothée Thivet,

Jeyran Ghiaee (piano) et Maëlise Parisot (violoncelle)

DreamDust Production

L’action de cette délicieuse opérette, située dans une île coupée du monde et figée dans le temps, développe un des thèmes favoris d’Offenbach, le pouvoir et ses dérives. Mais au-delà de cette parodie à laquelle l’auteur a habitué son public, il s’agit également d’une fable sur le genre qui malmène joyeusement les frontières entre les femmes et les hommes et s’achève dans un joyeux finale, proche d’un plaidoyer féministe.

De la première scène à la dernière, c’est un crescendo formidable dans l’éclat de rire. (Le Figaro, automne 1868)

 

Bal littéraire

Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Dimanche 11 novembre à 18h

Avec Nathalie Fillion, Riad Gahmi, Samuel Gallet, Julie Ménard, Gwendoline Soublin

La Coopérative d’Écriture

Pour la deuxième année consécutive la Chartreuse de Villeneuve propose une soirée festive organisée selon une règle du jeu originale. Cinq auteurs sur scène livrent à plusieurs voix une histoire qu’ils ont écrite à dix mains la veille, élaborant ensemble une fable à partir de la même contrainte d’écriture : chacun des dix épisodes doit se terminer par le titre du morceau qui suit.

Sur le thème, cette année, de Polar et gourmandises, les spectateurs sont invités à écouter chaque texte et à danser sur chaque morceau !

 

Je ne marcherai plus dans les traces de tes pas

Théâtre Benoît XII

Mercredi 14 novembre à 20h30

Texte de Alexandra Badea – Mise en scène Vincent Dussart

Avec Roman Bestion, Juliette Coulon, Xavier Czapla, Laetitia Lalle Bi Bénie

Compagnie de l’Arcade – Coproduction : FATP

Trois sociologues, chercheurs universitaires, entreprennent un voyage d’études en Afrique de l’Ouest pour étudier les impacts des programmes humanitaires : un chef de projet, une femme expérimentée mais encore non reconnue, une jeune femme originaire du pays visité. Entre rapports de pouvoir, jeux de domination et combats d’idées, les alliances se nouent et se dénouent. Chaque personnage plonge dans les souvenirs traumatiques de l’enfance.

Trois hontes se dissimulent derrière des boucliers : la honte de ne pas être à la hauteur, la honte d’être, la honte sociale de ses origines.

 

Edmond

Théâtre Benoît XII

Mardi 4 décembre à 20h30

Texte et mise en scène Alexis Michalik

Avec Gauthier Battoue, Jacques Bourgaux, Éric Pucheu (ou Adrien Melin), Ary Gabison, Nathan Dunglas, Augustin Ruhabura, Éric Mariotto, Christophe Canard (ou Vincent Viotti), Alice Alright, Fannie Outeiro (ou Juliette Lamboley), Fabienne Galula (ou Sandra Dorset), Valérie Baurens (ou Cathy Arrondel)

ACME et LEGENDE

Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais il a déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : Cyrano de Bergerac.

« une épopée débridée. Un bijou… Deux heures d’un spectacle jubilatoire… » (Le Parisien Magazine). « Du théâtre populaire de haute qualité. » (Armelle Héliot, Le Figaro)

 

Une bouteille à la mer

Théâtre Benoît XII

Jeudi 17 janvier à 20h30

D’après Valérie Zenatti – Mise en scène Camille Hazard

Avec Éva Freitas et Aurélien Vacher

Compagnie de briques et de craie

Jérusalem, septembre 2003. Dans un climat de guerre perpétuelle, Tal ne comprend pas les attentats, les explosions, les opérations militaires… Elle aimerait pouvoir partager ses doutes, dialoguer avec quelqu’un de son âge, avec une Palestinienne par exemple, qui habiterait de l’autre côté du mur. Elle décide d’écrire une lettre, qu’elle enferme dans une bouteille et que son frère, en service militaire à Gaza, ira jeter à la mer. Ce jour-là, Naïm, un jeune Gazaoui, est étendu sur le sable, il est en train de rêver de liberté quand un objet pointu le fait sortir de sa torpeur. Et il trouve la bouteille… Dans le tumulte des attentats, des haines et des promesses de vengeance, les deux adolescents parviennent à créer une bulle de silence dans laquelle ils vont apprendre à dialoguer, à s’écouter, à se respecter.

Une pièce « d’une belle et efficace simplicité » (Ludivine Picot, La Revue du spectacle)

 

L’affaire Dussaert

Théâtre Benoît XII

Mercredi 27 février à 20h30

De et par Jacques Mougenot

Scène & Public

Une personnalité étonnante que celle de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien, initiateur du mouvement vacuiste dans les années 80, dont la dernière œuvre suscita tant de controverses au sein du monde culturel et politique (un fait quasiment passé sous silence à une époque très occupée par la guerre du Golfe).

Dans un monologue singulier en forme de pseudo-conférence Jacques Mougenot aborde avec humour le thème de l’art d’avant-garde et de ses abus, mêlant satire et comédie, cocasserie et gravité, pertinence et impertinence.

« Il n’est pas mauvais de temps en temps – comme Yasmina Réza l’a fait avec Art – de savoir se moquer de certaines exagérations. » Un « humour vraiment ravigotant ». (Jean-Luc Jeener, Le Figaro)

 

Bajazet

Opéra Confluence

Mercredi 20 mars à 20h30

Texte Jean Racine

Mise en scène Éric Ruf

Avec Alain Lenglet, Clotilde de Bayser, Laurent Natrella,

Anna Cervinka, Rebecca Marder et Cécile Bouillot

Comédie-Française

Éric Ruf, administrateur général de la Comédie-Française, met en scène les comédiens de la Troupe dans l’une des tragédies les moins jouées de Racine, Bajazet. C’est dans l’univers confiné du sérail, lieu de l’intime par excellence, que Racine mêle complot politique et complot amoureux. Se sentant en disgrâce, le grand vizir Acomat conspire pour que le frère d’Amurat, Bajazet, devienne sultan. Il imagine une rencontre entre ce dernier et Roxane afin qu’elle tombe amoureuse et qu’il accède au titre.

« Quoique le sujet de cette tragédie ne soit encore dans aucune histoire imprimée, il est pourtant très véritable. C’est une aventure arrivée dans le sérail, il n’y a pas plus de trente ans, M. le comte de Cézy était alors ambassadeur à Constantinople. […] il y a quantité de personnes à la Cour qui se souviennent de les lui avoir entendu conter lorsqu’il fut de retour en France. » (Jean Racine, Première préface à Bajazet)

 

Un cœur simple

Théâtre Benoît XII

Mardi 23 avril à 20h30

D’après Gustave Flaubert – Mise en scène Xavier Lemaire

Avec Isabelle Andréani

Compagnie Les Larrons

Situé dans la Normandie du XIXe siècle, Un cœur simple, dérivé de la nouvelle homonyme de Gustave Flaubert, retrace l’histoire de la servante Félicité, une figure touchante qu’Isabelle Andréani incarne avec toute la force émotionnelle et lumineuse qu’on lui connaît.

Le personnage de Félicité, sa bienveillance, sa naïveté, sa pudeur, sa bonhomie, ses joies et ses douleurs, sont le fil conducteur du spectacle ; la langue de Flaubert, sublime et fluide, enchante par sa magie ; et l’adaptation théâtrale, simple mais pleine de force visuelle et sonore, emmène le spectateur en voyage.

Une alchimie complexe qui apparaît au spectateur simple comme un cœur simple !

 

Un fil à la patte

Théâtre Benoît XII

Mardi 7 mai à 20h30

Texte Georges Feydeau

Mise en scène Charlotte Lequesne

Avec Margaux Conduzorgues, Mathieu Dallongeville, Laurent Grima, Johanna Guttierrez, Clara Leduc, Florian Lemay, Charlotte Lequesne et Max Millet

Compagnie Les Polycandres

Avec Un fil à la patte, Feydeau nous invite à une comédie de mœurs où plusieurs mondes se croisent et où les défauts humains s’entrechoquent. Ce qui semble être un drame devient un véritable ballet burlesque.

La pièce est ici transposée dans les années 80. Ainsi la diva prend des allures de Dalida, la baronne des airs de Lady Di, le Figaro devient Paris Match, et, bien entendu, l’univers musical est celui de l’époque. Sans jamais craindre de déborder vers un vaudeville facile et vulgaire, on assiste à un défilé de personnages hauts en couleurs, dépassés par des événements imprévus et où la cadence faiblit jamais !

La volonté de la compagnie : mettre au goût du jour les classiques et faire résonner leurs propos dans un contexte modernisé.

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Saison 2019-2020 Vaucluse-Matin

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Saison 2019-2020 La Provence

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DL Un fil à la patte

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